29 mars 2024

Le sang Vendéen – Livre de Jean-Henry Bouffard

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Un livre, un article : Le sang Vendéen (2020)

Pour commander ce livre ou les autres ouvrages de l’auteur, vous trouverez les bons de commande à l’adresse du site de l’association F.D.V.G.V. : https://www.vendee-guerre-genocide.com/

L’auteur, monsieur Jean-Henry Bouffard est Historien local Vendéen, ancien de la Marine Nationale, descendant des victimes de la guerre de Vendée. Il est fondateur de l’association F.D.V.G.V. Fils et Filles Descendants des Victimes de la Guerre de Vendée (le Vendéicide). L’association a pour but de faire connaître et admettre cette vérité historique incontestable et pourtant niée par la République. « Pardonnez oui, oublier non ! » Il a découvert un ouvrage vieux de deux siècles : « Recueil-Histoire-Favras » Chevalier de l’Ordre Royal de Saint-Louis, condamné à mort en 1790. Dans cet ouvrage, il a étudié les témoignages du député Lecointre et du général républicain Danican datant d’entre 1790 et 1796.

Concernant les causes du génocide, rappelons que le 21 janvier 1793 les Jacobins ont fait décapiter le Roi Louis XVI, celui qui avait clamé à deux reprises : « Je refuse de verser le sang ! ». Suite à cet événement, la République voudra asseoir sa légitimité par la force.

C’est au début 1793 que celle-ci effectue une levée de masse parmi le peuple pour en faire des soldats défendant la République attaquée à toutes les frontières et ainsi paralysant la Vendée (car qui pouvait faire le travail des champs). Cet événement va déclencher la colère de tous les paysans Vendéens : ils ne laisseraient pas leurs fils aller mourir pour une République qui les a oubliés. Les vendéens sont allés voir leurs seigneurs pour qu’ils accomplissent leur rôle de protection des sujets et les seigneurs ont obtempéré.

Le constat est sévère puisque d’après les spécialistes, il y a eu entre 150 000 et 600 000 morts dans une population française comptant 28 millions d’âmes en 1790.

L’immense majorité des victimes étaient des paysans, leurs terres ont été confisquées et vendues comme biens nationaux aux riches bourgeois de Nantes ou la Rochelle. D’ailleurs, il est à noter que certaines familles “Vendéennes” descendants de généraux républicains coupables des crimes qui ont été perpétrés possèdent les biens confisqués aux Vendéens.

Doit-on encore rappeler la négation du génocide Vendéen par la République qui, après plus de deux siècles continue de renier le sang versé des vendéens ? Le sang rouge souffle de vie, le cœur le métronome de la vie, les vaisseaux, les rivières de la vie et il faudrait oublier ces criminels qui ont fait couler le sang de nos parents innocents, ont éteint le souffle de vie et asséché les corps des

femmes, des enfants et des vieillards. De quel droit, politiques, juges, avocats, historiens, journalistes et autres accusateurs… auraient ils le pouvoir de nous faire taire !

L’idée reçue comme quoi les rebelles Vendéens étaient appelés Chouans est à tordre. Ils étaient appelés Brigands. Les Chouans étaient les rebelles contre révolutionnaire situés au nord de la Loire (et non au sud).

La volonté d’extermination et les ordres écrits sont accablants puisque le décret de la Convention du 1er août 1793 annonce le plan de destruction de la Vendée, ordre de destruction et d’incendie de la Vendée en état d’insurrection.

Article premier : il sera envoyé par le ministre de la Guerre des matières combustibles de toute espèce, pour incendier les bois, les taillis et les genêts… Les biens des rebelles de la Vendée sont déclarés appartenir à la République. Nous aurons la paix une fois que les brigands seront exterminés. Plus de Vendée, plus de Royauté ; plus de Vendée, plus d’Aristocratie ; plus de Vendée, et les ennemis de la République ont disparu. Ici le Comité, d’après votre autorisation, a préparé des mesures qui tendent à exterminer cette race rebelle, à faire disparaître leurs repères, à incendier leurs forêts, à couper leurs récoltes, et à les combattre autant par des ouvriers et des pionniers que par des soldats. La loi du 1er octobre 1793 lançait le feu du brûlement général et de l’extermination des Vendéens. Article 7 : Les forêts seront abattues ; les repaires des rebelles seront détruits ; les récoltes seront coupées par les compagnies d’ouvriers, pour être portées sur les derrières de l’armée, et les bestiaux seront saisis. Soldats de la liberté. Il faut que les brigands de la Vendée soient exterminés avant la fin du mois d’octobre. Il faut de préférence éliminer les femmes, sillons reproducteurs et les enfants, car futurs brigands. Les Vendéens sont assassinés non pas pour ce qu’ils ont fait ou pour ce qu’ils croient, mais pour ce qu’ils sont, du simple fait qu’ils existent.

L’objectif de la Convention nationale était de réduire le quart de la population française par l’extermination. Sur ordre du Brûlement Général plusieurs moyens ont été envisagés : déportation des populations, gaz asphyxiants, empoisonnement des sources, noyade dans les barges coulées… Fin d’année 1793, le général républicain Turreau met sur pied un plan de destruction quadrillant la Vendée par douze colonnes incendiaires avec pour ordre : exterminer tous les brigands ; saisir les récoltes et les bestiaux et incendier les villages et les forêts. Carrier avait dit que là où il ne doit pas rester un homme, il ne doit pas rester un seul grain de blé. Il a été arrêté de brûler 60 communes.

On trouve des récits de ces horribles massacres dans les témoignages de plusieurs généraux, dont le général Danican qui dit : « vos décrets atroces, ont été capables de brûler cinq cents lieues dans la République, capables d’éventrer des femmes, de porter leurs enfants au bout des baïonnettes ; capable de faire massacrer des vieillards, parce qu’ils croyaient en Dieu ; capables enfin de ravager, piller, noyer, égorger et fusiller une immense population ». Il ajoute que des soldats républicains riaient en exécutant de tels ordres et dépouillaient les morts. Ce général nous parle de plusieurs milliers de paysans qui ont été fusillés sans pitié alors qu’ils avaient baissés les armes. Il était pratiqué le mariage républicain : Levasseur fut faire lier 700 prisonniers deux à deux pour les noyer, par bande de cinquante, soixante, cent. Le général Danican raconte aussi que Lequinio écrivait à la convention qu’il avait brûlé la cervelle à deux prisonnières à Fontenay le Peuple (aujourd’hui, commune de Fontenay le Comte) et qu’il venait d’en faire fusiller 500. Ce même Lequinio déclara que les vendéens ont fait plus de 30 000 prisonniers, qu’ils renvoyaient tondus, et qu’ils n’ont commis de cruauté qu’après qu’on leur en eut donné l’exemple, en massacrant leurs malades, en les brûlant. Liberté-Fraternité-Egalité ou la Mort !

Caffin se vantait de dire : J’ai tué ce matin cinquante-trois femmes, autant d’enfants. Duquesnoy racontait : j’ai brûlé et incendié toutes les maisons et égorgé tous les habitants que j’y ai trouvé. Pour ma part, j’estime que j’ai détruit 3000 hommes, dont 2000 pris sans armes.

Crouzat disait : On a tué une cinquantaine de brigands, tant d’hommes que femmes, qui se sauvaient de tous côtés.

Le rapport de l’officier de police Gannet relate que le général Amey fait allumer des fours, et lorsqu’ils sont bien chauffés, il y jette les femmes et les enfants vivants. Nous lui avons fait les

représentations convenables, il nous a répondu que c’était ainsi que la république voulait faire cuire son pain.

Le sanguinaire Grignon a avoué : je suis boucher mais boucher de chair humaine. La colonne sanguinaire a brûlé les métairies voisines… éventré les femmes enceintes et défilé avec des fœtus piqués à la baïonnette… Elle a mis tout à feu et à sang.

Dans le témoignage du député Lecointre, on peut lire que les horreurs commises envers les malheureux habitants de ces contrées étaient commandées ou tolérées par les généraux, autorisées par les commissaires envoyés par le Comité de Salut Public et qui commandaient au nom de la Nation.

Extrait d’une lettre du citoyen Loyvet à Lecointre : Tout depuis Doué La Fontaine (Maine et Loire), offre aux regards que dévastations et ruines, excepté deux ou trois villages qui ont été conservés. Quant à nos opérations dans la Vendée, elles se réduisent à ceci : incendier, piller, violer, massacrer tout ce pays-ci n’offre que de ruines, et partout où nous avons passé, nous avons brûlé tout ce qui ne l’était pas. Quant au viol, il n’a pas été ordonné, mais il a été toléré c’est à peu près la même chose. Le pillage n’a pas été ordonné non plus, mais il a été entièrement autorisé et tout a été pillé.

L’adjudant Général Lefèbvre a ordonné que cinquante malheureuses victimes seraient embarqués à Bourgneuf (Loire-Atlantique) que neuf seraient déchargés à la première plage que le reste serait jeté à la mer, lorsque le bâtiment serait à la hauteur de Pierre-Moine. Il y avait quinze enfants, dont six âgés de six à dix ans, cinq à la mamelle, douze femmes et deux vieillards aveugles, de 78 à 80 ans. Oui, cet ordre a été exécuté !

Le témoignage du Comte de Puy-Chabot nous apprend qu’une colonne a entouré un champ de genêts où étaient 100 femmes, enfants et vieillards, tout est massacré et détails horribles, les femmes furent d’abord violées, puis éventrées à coups de sabre pour en retirer les petits brigands que les bleus (les soldats républicains, d’où l’expression « Non de bleu ! ») emportèrent à Saint Fulgent à la pointe de leurs baïonnettes. On peut également y lire qu’ils sortaient les bébés des berceaux par un pied et les fendaient en deux d’un coup de sabre à Palluau (commune de Vendée) et les environs.

Le général Turreau met sur pied un plan de destruction quadrillant la Vendée par douze colonnes incendiaires avec pour ordre : exterminer tous les Brigands. Saisir les récoltes et les bestiaux et incendier les villages et les forêts. Il donna l’ordre à chaque officier général d’incendier tout ce qui avait été oublié, et de massacrer sans miséricorde l’universalité des habitants qui étaient restés dans leurs foyers. On compte plus de vingt villes et mille huit-cent villages ou hameaux, réduits en cendres.

On se souvient d’un homme qui vint à la barre de la Convention pour annoncer un procédé simple et nouveau pour procurer du cuir en abondance, que le Comité de Salut Public lui accorda l’emplacement du château de Meudon pour y concevoir des tanneries en peau humaine : il a pu arriver à plus d’un défenseur de la Patrie, d’être chaussé avec la peau de ses parents et amis. Il y a eu à Meudon une tannerie en peau humaine et c’est à la Convention Nationale qu’on doit une conception aussi monstrueuse.

Je laisse à chaque lecteur, le soin de faire connaître cette vérité historique qui n’est même pas enseignée dans les écoles de la République.

Enfin, la République a sa Marseillaise et les Vendéens ont la leur !

 

 

La Marseillaise des vendéens

“Allons les armées vendéennes…

Le jour de gloire est arrivé !

L’étendard sanglant est levé (bis)…

Entendez-vous dans nos campagnes…

Les cris impurs des scélérats?

Qui viennent jusque dans nos bras…

Prendre nos filles, nos femmes !

Refrain : Aux armes

Vendéens ! Formez vos bataillons !

Marchez, marchez…

Le sang des bleus… rougira nos sillons !”


Article écrit par Amblard de Guerry

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